Désespoir

Mercredi, Jeudi 13, 14 Juillet

Je manque à tous mes devoirs, je vous avais promis un post pour hier. Rien, page blanche. Aujourd'hui il faut que m'y colle. Bon, le 14 Juillet et les Champs Alizés, je vous l'ai déjà fait. Le défilé de petits nuages bien alignés dans un ciel d'alizé. Remarquez en Juillet c'est quand même exceptionnel, nous avons effectivement un temps superbe, même si ces petits nuages, jolis petits moutons blancs, l'infanterie précède souvent la cavalerie, les chars, nuages beaucoup plus gros, gris et menaçants. Mais en fait, cette année, la cavalerie c'est faite bien discrète, un gros grain cette nuit, vers 2 heures du mat et ensuite plus rien. Beau temps donc, un peu moins de vent, c'était prévu, cela devrait revenir demain. Une onde tropicale derrière nous, à surveiller, mais cela ne parait pas bien méchant. Hier à 12h : 15 49 87 - 45 57 81, une journée à 181 milles quand même, notre plus grosse depuis le départ, le 14 à 12h : 15 57 32 - 48 29 58, "seulement" 146 milles, mais je m'attend
ais à pire. Le vent commence à rentrer un peu, à 23h15 : 16 03 82 - 49 31 07, à 665 milles de la Martinique. Arrivée sans doute le 19, le jour de l'anniversaire de Benjamin. Et puis il va falloir arriver. A peine fini mon dernier post, paf, encore une touche, encore un monstre, sans doute un gros thazard, il a tout cassé et bye bye, toujours rien dans l'assiette, depuis plus une touche, jamais vu ça, du coup inventaire, encore une pizza, une boite de couscous, une de cannelloni, quelques saucisses et un peu de jambon ... Désespoir, va t'on survivre sans poisson ... Bon, il me reste des cigarettes ... du thé, du riz et des pâtes. A demain sans doute, et évidemment en ce jour de fête ... tout le monde embrasse tout le monde.
Eh oui, après Yang Tsé et la malédiction de l'espadon voici Yang Tsé sur la route des sargasses à la recherche d'un gros poisson. Christophe vous a tout dit, nous passons à table, la lune est pleine et nous accompagne de ses reflets argentés sur les vagues. Je vous embrasse, Kim.