vendredi 23 septembre 2011

Cabo de Gâta

Vendredi 23 Septembre

La dernière fois que je suis passé ici, il y avait un peu trop de vent. Cette fois ci c'est beaucoup plus clément, mais, mais ce n'est pas parfait. Depuis hier, moteur, moteur et encore moteur et arrivé à ce cap, le vent se lève, enfin direz vous ... et bien non, j'aurais préféré continuer au moteur, le vent il est dans le pif et j'ai bien peur que cela soit comme ça jusqu'à Gibraltar et qu'ensuite, ensuite ... Plus de vent à nouveau. Allez je me plains, mais ça pourrait être pire, nous ne sommes pas mort de fatigue et encore moins mort de faim. Le 50 est plus que confortable, c'est comme à la maison et puisque je n'ai plus rien à raconter je laisse la parole à mon équipage :

Christian : à part le vent qui nous fait des misères, l'équipage a le moral tiptop, surtout après avoir pris une daurade, et vu pas mal de dauphins. Ça vaut bien un peu (beaucoup) de moteur en contrepartie. On a parie qu'on battrait le record de Christophe (240 miles en 24h), avec le 50 ça parait jouable, mais on a du se tromper de mois, d'année, ou de traversée : pas grave, on sera obligé de revenir ... Je laisse la parole à Jean Charles (de Morlaix). Bises à touti.

Jean Charles : Après une super descente de la Méditerranée, nous arrivons bientôt a Gibraltar , la porte de l'Atlantique, comme nous avons le vent dans le pif, je vais faire une petite sieste et ensuite un petit café. Bise

Isabelle : et bien non, ce n'est pas Isabelle, elle fait ... déjà la sieste, vous me direz j'aurai pu l'attendre et bien non, nous passons difficilement ce satané cap et ensuite nous allons perdre la 3G. Nous embouquons la mer d'Alboran, et, une chance sur deux, en Mer d'Alboran, c'est soit de l'Est, soit de l'Ouest, (ou des calmes c'est vrai) et bien, c'est de l'Ouest, nous ne sommes pas encore à Gib. Et puisque c'est Vendredi, et bien encore une fois inutile de jouer au loto ... Ah au fait Isabelle aurait pu vous raconter le grand banc de Globis que nous avons vu ce matin, Jean Charles évoquer le porte conteneur qui nous arrivait dans le C ... la nuit dernière, il me réveille : "Christophe je ne sais pas ce qu'il fait celui là", je confirme il nous arrivait dessus bien par l'arrière, un coup de barre à tribord et à peine 2 minutes après nous le voyons mettre un coup de barre, un bon 40° sur bâbord, ça devait bien dormir sur la passerelle. Allez ce coup ci, plus rien à raconter, je profiterai sans doute de Gibraltar pour envoyer des nouvelles et ce coup ci je laisserai la parole à Isabelle. Évidemment tout le monde embrasse tout le monde.

Pos le 23 à 12 TU : 36 47.15 N - 02 00 45 W