vendredi 29 mai 2015

Genève, Anticyclone, quand tu nous tiens

Vendredi 29 Mai

Et pourquoi je n'écris pas ? La torpeur de l'anticyclone ? La flemme ? L'envie d'avoir des nouvelles, c'est vrai, je n'en ai pas beaucoup. Je sais, Paris, tout ça c'est difficile, juste quelques petites nouvelles ... Du coup cela ne m'incite guère. Ah si, JP, Francis, j'ai bien reçu vos messages, Francis, met toi en contact avec JP, il te donnera la clé, mais oui je te confirme, nous sommes en plein anticyclone. En fait non. Plus tout à fait, je crois que nous sommes passés de l'autre côté, quelques heures à la voile avec du NW, c'est encourageant, juste un gros nuage, à nouveau au moteur, mais ... Mais, cette nuit ?
Des histoires, pour le coup, j'en ai quelques unes, juste pas le courage de les écrire, de les mettre en forme. L'histoire d'une découverte, Roland, Roland à fond qui croque la vie comme si il avait 20 ans et qui me propose de faire la transquadra l'année prochaine je fonce, l'année prochaine, 60 ans et lui ... 80. Je signe. Roland qui profite des Baleines, des thons, des tortues, qui cuisine ce que je pèche, rassurez vous, je cuisine un peu et devinez ... Ouf enfin, je pêche. J'y reviens.
Des nouvelles de Marc, avec des voiles neuves, le veinard, mais loin derrière.
Des pannes, plus de dessal, ouf j'étais en forme pourquoi ça marche plus ? Y a plus d'eau qui arrive, alors ... Pompe de gavage en panne ... alors ... Le fil rouge cassé, ça va, j'ai mis ... 30 seconde à trouver, bon, faut que j'explique à Philippe, ça rentre, un peu lentement à mon goût, je met la pression, plus de vaisselle, et si vous me voyez la faire ... Je suis en colère. Et Philippe vit une passion, une passion avec un thon, je vous raconte, peut être.
J'ai profité des calmes pour remettre un peu d'ordre, le nerf de chute du génois, la cravate du point d'écoute de GV. Une rencontre dans ces calmes : "Ojala" un jeune couple, allemande, hollandais, un bas haubans cassé, plus beaucoup de Gas Oil, j'ai plus beaucoup de GO non plus, mais ça devrait le faire, je leur file 2 bidons, quelques conseils, on reste en contact au cas où.
Je censure Alain, c'est la première fois, il me sort un texte, c'est Dimanche, je m'en fous rien à voir avec la choucroute, Onfray, je veux bien, nous sommes (pas moi) en train de le lire, ça entretien de passionnantes discussions, passionnantes je n'en sais rien, discussions, c'à c'est sur ... Et puis avec Onfray, Onfray mieux de se taire, ça c'est peut être pas sur, mais Onfray mieux d'en rire, peut être, et en attendant mieux, Onfraymit à l'idée de pêcher, Onfraytille à l'idée de sortir un thon ... Et, et oui, un big one, un marlin, dans mon petit historique de pêcheur, c'est le n°3, celui là je l'ai gardé, trop faim, le Marlin c'est pas top, mais faute de grive. La photo aux Açores, je suis sur le bimini pour le tenir et le peser, pas loin de 2 mètres et, seulement 15 kilos. Si ça marche, je vous met une autre photo, je l'attrape par le rostre ... Et je me couche dessus pour le monter, l'occasion d'une bonne douche, je censure les autres photos, en petite culotte, plein de poisson, vous avez vu assez d'horreurs. Pour les daurades, les tazars c'est fini, le Marlin, moyen, hier, sur le bimini, en train de refaire le point d'écoute, plein de dauphins, la ligne part, ah non pas un dauphin (du jamais vu) ouf, c'est un thon, le capitaine va de mieux en mieux ... Et un thon accompagné, depuis, depuis maintenant plus de 24!heures sa compagne ne nous lâche plus, et Philipe s'est pris d'amitiés et ne veut plus pêcher ... Je rêve, à table ...d'autant plus que nous ne sommes pas tout à fait arrivé, je pourrai ... Manquer de clopes, aie, aie aie, mes équipiers vont souffrir. En attendant tout le monde embrasse tout le monde, bon WE

Genève, le 28.5 : 17h30 TU 38°41.70 N 46°39.60 W à 844 NM de Horta

lundi 25 mai 2015

Genève, pluie à Pentecôte, neige en ?

Lundi 25 Mai

J'aurai du m'en douter avec ce nom, Genève, on y aurait le droit, le droit au jet d'eau, qu'est ce qu'il vase, le bateau est une piscine et moi, j'ai les pieds qui palment. Et puis ce fameux cousin du lièvre, 2 fois, 3 fois et après vous espérez traverser dans de bonnes conditions, faut pas rêver, pas la peine non plus de rêver de thons, espadons et autre ... En gros, capitaine de mauvaise humeur, front installé sur Genève et on se traine, il va falloir gérer bouffe et Gas Oil, mais l'essentiel est là, tout va bien à bord. Je suis bref, j'espère que vous avez passez un bon WE, je reprend une météo et je vous dit à bientôt (peut être), quand il fera beau ... Tout le monde embrasse tout le monde.

Genève le 25 à 15h45 TU : 34°04.84 N 54°30.00 W à 1 275 NM de Faial.

samedi 23 mai 2015

Genève, qu'est ce qu'on mange ?

Samedi 23 Mai

En ce début de Week End de la Pentecôte, de la quoi ? Heureusement que j'ai des machines, I truc etc ... pour me rappeler les dates. Nous sommes un peu ... Déphasés ... Je me rend compte que je suis parti depuis plus de 2 mois, alors les dates et ce printemps pourri, ce printemps qui semble sévir en France, (depuis 2 nuits, je réenfile une petite polaire), tout ça c'est bien loin. Au fait Marine Le Pen, Sarko, les Rafales ? Du nouveau ? ... Par contre, la météo devient une obsession, dans les précédents fichiers, pas terrible, je viens d'en reprendre, ça s'améliore. Loin d'être parfait mais il me semble que l'escale aux Açores ne devrait pas poser de problèmes.
Heureusement car nous commençons à être juste en bouffe. Juste, ce n'est pas vraiment le terme, mais, plus de frais, quelques boîtes grappillées à Cuba et toujours rien, toujours rien question pêche. Les menus commencent à être monotones, patates, riz, pâtes, à moins que ce ne soit nouilles ou spaghettis. La question "qu'est ce qu'on mange" ne se pose plus guère, tant qu'on mange encore ...
J'aimerai m'arrêter aux Açores. Cela va être lent, nous allons croiser l'Hermione ... Un peu Nord, JP ... Cette nuit je remonte faire l'acrobate, ça sera sans doute 2 ris bâbord, un poil trop sud, allez jusqu'à Vendredi (vendredi dans une semaine et oui on se traine) c'est un peu compliqué, ensuite cela pourrait être un boulevard, vent d'ouest établi vers les Açores ...
Et puis après tout quelques beau moments, hier matin j'annonce à mon fier équipage qu'à partir de maintenant il faut regarder devant : nous pourrions apercevoir des baleines, à peine une heure plus tard, Philippe à la barre : "Baleine". En fait un cachalot, un beau, gris ... Moby Dick, une cinquantaine de mètre devant nous, imperturbable, 2/3 minutes et il disparaît, allez ça c'est fait (pas comme le poisson).
Et puisque nous avons du temps, notre carré devient un vrai salon de lecture, de discussion, ça philosophe sérieux, ça ne fait peut être pas que philosopher, je tairai ces conversations ... En attendant il y un a un qui a pris un costard neuf. Roland a embarqué Michel Onfray, son dernier ouvrage "Cosmos", je laisse la parole à Alain :

Le désaccord de Genève.

Ami lecteur nous avons besoin de ton aide car la polémique fait rage autour de "Cosmos " du philosophe POPULAIRE Michel ONFRAY. Après des pages émouvantes sur la mort de son père, l'auteur nous entraîne lors d'une dégustation de champagnes millésimés en une envolée de qualificatifs dithyrambiques qui nous ouvrent les yeux sur un univers abscons, nous qui ne savions que nous bourrer la gueule.

Lá ou ça se gâte page 73, c'est lorsqu'on apprend que "l'augmentation de la culture n'est pas bonne en soi, car son indexation sur la négativité, si l'on se remplit d'une invitation perpétuelle à la mort, le pire devient inévitable". Kek ksé ksa ? Une traduction en français populaire nous serait bien utile.

On peut gloser à l'infini sur la culture et son lien étymologique avec l'agriculture, mais de là à prétendre qu'on marcotte les orangers page 64, et qu'un grain de blé semé produit 600 000 à 700 000 grains à la récolte ... Il faut n'avoir jamais glâné un épi de quelques dizaines de grains. Pour un fils d'ouvrier agricole quel manque cruel de bon sens paysan. Si c'était vrai nos grand-pères laboureurs seraient tous nommés Crésus.

Bon, maintenant, tapons dans le dur page 122 : "Car nous pouvons nous construire liberté si nous savons que nous pouvons le faire et que nous pouvons vouloir en voulant ce qui nous veut, car on ne peut vouloir rien d'autre".

Certes nous avons la liberté de ne pas poursuivre jusqu'à la page 533, mais comme nous sommes teigneux et courageux allons au fond des choses. Lecteurs nous vous mettons au défi de traduire et d'expliquer.

Si vous ne trouvez rien, ne pensez vous pas que parfois Onfray mieux de se taire ?

Sénèque plus ultra.

Et encore il ne fait qu'effleurer, nous avons eu droit à quelques belles perles et quant à Sénèque, c'est vrai c'était mon bateau l'année dernière. En attendant le vent tombe, mais toujours portant, les nuages ont envahi le ciel, la bascule approche ? Tout le monde embrasse tout le monde.

Genève, le 23 Mai, 33°43.97 N 58°21.35 W à 1 461 MN de Horta

mercredi 20 mai 2015

Genève et le triangle des Bermudes

Mercredi 20 Mai

Encore une fois il me faut trouver quelque chose à raconter. Je reprend une météo alors quitte à se connecter.
Cette nuit (en principe) nous allons passer un peu au sud des Bermudes sur une panne tribord. Nous sommes plein vent arrière, pas beaucoup de vent, disons 10/12 noeuds, je préfère caler le bateau sur une panne. Il faut y faire attention à nos voiles. J'ai eu des nouvelles de Marc, partit avec le même bateau 3/4 jours après nous, il a, semble t'il explosé son Génois et sa GV ne vaut guère mieux. Du coup, coincé à Santiago, il attend un nouveau jeu de voile. Je n'ai pas la météo dans son coin mais j'espère pour lui que le vent ne va pas se lever dans Windward Passage quand je vois le mal que nous avons eu à passer. De mon côté je marche sur des œufs avec ces voiles, je réduis très vite et au portant dès que ça souffle, je ne garde que le Génois. Encore des petits soucis avec le pilote et avec notre anémomètre un peu fantaisiste pas toujours facile de savoir d'où ça vient, j'ai, detemps en temps, de petites surprises pendant la nuit ...
Sinon, tout va bien, je vous rassure, le triangle des Bermudes est pour nous assez tranquille, voir trop calme et bien vide, question pêche c'est encore zéro pointé, une petite carangue qui nous a fait un petit diner et hier une grosse touche, mais ... Cassé.
Le moral reste stable, je m'inquiète un peu à cette allure de sénateur auront nous assez à manger, mais pour l'instant, ça va, salon de lecture, Alain a maintenant 3, voir 4 morceaux à distiller dans le blog, mais aujourd'hui je laisse la parole à Roland :

"Tendresses marines"

Ça y est. Mon tout petit est mort. J'en serai sur demain. Je l'aimais bien, m'habituais à lui, et lui donnais son repas tous les jours. Il était tout petit car je ne le voyais pas, et l'entendais à peine, sa discrétion s'adaptait à ce voyage. C'était une femelle. Près de mon visage, une fois, elle ne sentait pas le sable chaud. Alors je lui offrais ma jambe gauche que que je ne badigeonnais pas de répulsif.
À Turks & Caicos, les hublots étaient ouverts, elle aurait pu me quitter. Pourtant, quand on repris la route, je reconnu l'infinie délicatesse de sa trompe suçant mon mollet, l'élégance de la parcimonie du seul repas quotidien qu'elle prélevait, et la discrétion de nos quelques instants relationnels. C'était toujours ma petite Mousse, comme je l'appelais, qui partageait ma couche. Je saurai ce soir si je ne l'ai pas tuée. Ces cabines sont insuffisantes pour deux !

Aie, aie, aie, vous pouvez le constatez, il n'est pas traumatisé, et pourtant, il se posait des questions sur ce fameux triangle des Bermudes. Bon, moi je suis rassuré, à priori pas de Chigungunya ... Quand à coucher avec une moustique, ne comptez sur moi ...
Tout le monde embrasse tout le monde

Genève le 20 Mai, 12h TU : 31°22.35 N 66°20.05 W à 1 890 NM de Horta

dimanche 17 mai 2015

Genève : du près, du près, encore du près

Dimanche 17 Mai

C'est Dimanche, il faut que je fasse un effort, je vous le dit tout de suite, ça va être bref et simple. Depuis notre départ nous sommes au près, près serré, vent dans le nez, un cap guère satisfaisant, plein nord, du vent, ça va, entre 15 et 25 noeuds, 1 ris, 2 ris, 3 ris, riz au oignons, riz au curry c'est selon. Nous n'avançons guère, mais gardons espoir, en principe cette nuit le vent tombe, nous traversons un zone de calme et, demain soir ? Demain soir du Nord Ouest, au portant sur la route ? Je reprend une météo pour voir ça. Sinon tout va bien à bord, les manœuvres rentrent, un peu lentement à mon goût, ce qui ne rentre pas ce sont, devinez ? Les poissons. Du coup, Alain qui passe sont temps dans la rédaction fort appliquée de textes plus croustillants les uns que les autres nous livre ses réflexions :

La recherche de la daurade perdue

Longtemps je le suis levé de bonne heure pour mettre à l'eau une ligne et ses leurres.
Après avoir labouré l'Atlantique d'Est en Ouest sans la moindre touche, plein d'espoir et d'illusions, nous sommes courageusement reparti d'Ouest en Est.

Deux daurades et un Marlin malin sont venus renifler nos appâts artificiels qu'ils ont négligés nous faisant une nageoire d'honneur.
Depuis inlassablement nous remorquons ces plastiques implants, retardant notre retour vers nos bien aimées, qui elles sont naturelles.

La Mère mer serait-elle vide ? Qui donc l'a dévastée si vite et si subrepticement ? Sont-ce ces méchants chinois qui, pratique interdite, chahutent en bœufs ? Ou ces mauvais japonais qui ne cessent de prélever de menus échantillons de 30 tonnes à des fins d'études scientifiques ? Sommes nous tous coupables par nos pollutions des petits ruisseaux qui font les grandes rivières qui se meurent dans l'amère ?

Je vous épargne les 18 pages de description des vagues et des horizons vides, car Marcel l'a fait beaucoup mieux que moi avec les aubépines.

Venons en à la réalité brutale : si il reste encore une seule petite Coryphène, elle sera pour le noir pétrel qui nous poursuit depuis l'aurore et pour nous ce midi ce sera cassoulet ou raviolis, car Michel M. le rappelait : "Toutes passions qui se laissent gouster et digérer ne sont que médiocres".

Fa Fé Fur (Tabarly dixit)

Allez je vous laisse, je vous rassure un peu, cassoulet et raviolis, attendrons encore quelques jours, c'est Dimanche, Dimanche entre hommes et qu'est ce qu'ils aiment les hommes : de la viande et des patates : entrecôte et patates. Tout le monde embrasse tout le monde.

Genève le 17.5, 12h Tu : 27°46.39 N 71°22.24 W à 2 220 NM de Horta

jeudi 14 mai 2015

South Side Marina, Procinciales, Turks & Caicos

Genève, escale aux Turks & Caicos

Jeudi 14 Mai

Prendre la plume est parfois difficile, mais à la demande générale, à la demande de certains en tout cas, je vous donne quelques nouvelles.
La sortie de Cuba n'a pas été simple. Nous avions choisi de passer par l'Est et de sortir par Windward Passage. Une première partie sans beaucoup de vent mais alimentée par de gros orages. Toutes les fins de journées, 3/4 heures à se faire secouer et rincer sous d'impressionnant nuages, quand la foudre est de la partie c'est encore pire ... Et petit souci, notre girouette anémomètre ne fonctionne pas vraiment bien, difficile dans le noir de bien juger de la force et direction du vent, difficile donc d'adapter la toile du temps, et la toile il faut y faire attention, nos voiles sont "fatiguées".
Une panne de pilote qui m'a fait baisser les bras, jusqu'à ce que je trouve, la fixation du capteur d'angle de barre cassée, (cassée comment ?). La réparation que j'ai faite à l'air de marcher, ça tient depuis plusieurs jours, ça tient en mode vent au près pendant 2 jours sous 3 ris, ça devrait donc tenir jusqu'au bout.
Et oui parce qu'après les orages, le vent dans le nez, obstinément dans le nez, plus ou moins fort, alors voile ou moteur, les deux parfois, petit à petit nous sommes passés. Mais plus beaucoup de fuel, pas suffisamment pour traverser en tout cas. Du coup un stop aux Turks et Caicos. Un endroit surréaliste, petit caillou au milieu de nul part. Sec, venteux, désertique à part la capitale, mais, mais on y trouve tout, mais à quel prix, je crois que je ne connais pas d'endroit plus cher ... Je vous raconterai ça un peu plus tard, peut être, nous avons refait de l'approvisionnement, de l'eau, reste le fuel, j'attend que la marée remonte, très peu d'eau dans le chenal d'accès à marée basse, entré avec un chausse pied, j'attend un peu, j'assure pour le départ. Départ pour cette fois ci la traversée, on essaye Horta, on verra bien, mais la météo est disons classique, du près jusqu'à Lundi, des calmes, peut être pas trop et ensuite je l'espère des vents portants. Je n'oublie rien ? Ah si la pêche : zéro pointé, encore des sargasses partout.
Et puis Alain a eu le temps d'écrire, je vais pouvoir vous distiller ses œuvres, la première appropriée à notre situation :

"Fermer"

Comment continuer à écrire après avoir lu cette sentence de Montaigne :
"La recherche des frases nouvelles et de mots peu cogneuz vient d'une ambition puérile et pédantesque"
Alors faisons court, sec, à l'os.
Avant d'appareiller, il faut fermer.
Fermer l'eau et le gaz pour économiser
Fermer les hublots et sa gueule
Fermer son cœur à toutes les tentations de la terre
Fermer les téléphones portables et les liens internet
D'un coup de hache couper les liens et les amarres et se renfermer en soi même, l'esprit et le corps tendus vers un unique but : remonter au vent et vers l'Est.
Soyons ferme

Et voilà, ça c'est fait ... Tout le monde embrasse tout le monde.
Genève, South Side Marina, Provinciales, Turks et Caicos