Juste un petit môt. Bernard nous a fait un commentaire. Je confirme, nous ne pouvons pas lire les commentaires, mais ne vous génez pas, nous les lirons aec plaisir à notre arrivée. Les Orques, superbes, oui, mais effectivement j'étais content de les voir partir, encore je crois que ce n'était qu'une bande de jeunes. Le lendemain, Papa, Maman, facilement deux fois plus gros, et ouf ils sont restés à distance respectable.
Par contre nous avons une epirb, une sarsatcopas en fait, mais la vrai question, as t'on le temps de monter dans le radeau, je ne sais pas si vous avez déjà vu les films des orques jouant avec les otaries, brrrr ...
lundi 4 mai 2009
Mer plate
Lundi 4 Mai
Après le shaker, la mer est maintenant toute plate, toujours au près, comme prévu le vent adonne, un peu plus de 140 miles dans la journée, on ne va pas se plaindre, surtout que du coup tout le monde dort ... Nous devrions pouvoir raser la pointe nord de Pinta puis d'Isabela, la plus grande des îles des Galapagos, tant pis nous n'irons pas vérifier la position de l'Îlot Darwin. J'espère ensuite ne pas avoir trop de dévent, remettre encore un peu de Sud jusqu'à toucher l'alizé. Pêche catastrophique, les poissons pêchent nos leurres les uns après les autres, faut K'sa cesse ... Sinon, une autre petite histoire pour nos amis météorologues. Un exemple étonnant d'air instable : les nuages se forment et se déforment en quelques minutes. Hier soir, deux grains menaçants, déjà premier hic, ils remontent du nord vers le sud, avec du vent de sud et pourtant de gros cumulus, avec la base bien noire, en principe ça va dans le sens du vent, nous passons un peu à coté du premier, le plus petit, arrivons sous le plus gros, bien menaçant, quelques gouttes de pluie et puis plus rien, en moins de 5', le nuage a disparu, une bande de vapeur blanchâtre et les étoiles sont de retour.
Tiens les étoiles, un quiz, Iznogoud ? Le matin, une étoile, non plutôt une planète ? Elle sort à l'est avant le soleil depuis notre départ. Moi, je l'aime bien, ouf la nuit est finie, surtout depuis que nous n'avons plus d'anémomètre, la fin de la nuit sans lune, bof bof, pas toujours facile de savoir si nous ne sommes pas surtoilé, faudrait pas les abimer les voiles, encore plus de 3 000 miles à faire. Alors, Vénus, Mercure, je n'arrive pas à trouver dans les bouquins.
A demain, comme dit l'autre un autre jour, mais probablement, vraiment un autre jour.
CM
Pos : 1º46.81'N - 89º24.19'W
Shaker et écrevisse
Dimanche 3 Mai
Tristan - A tout bien tout honneur, "Bon Anniversaire Matou !". Je suis en train d'imaginer toute la petite famille dans le jardin autour d'un bon repas. Oui, j'imagine du beau temps chez vous et d'autant plus qu'ici, une fois n'est pas coutume et comme dirait le capitaine : "ça swing!". Cette nuit sur les coups de 8h-9h, c'était plutôt calme mal grès le près, et donc le l'allure "shaker" du bateau. Je vais aux toilette deux secondes (oui je peut être expéditif dans certaines conditions), et voilà que lorsque j'émerge, c'est la tempête : des trombes d'eau, le vent qui a tourné de 180 degrés, Christophe qui se démène en combi comme un beau diable. Tout le monde sur le pont et bien sur je me devais de les rejoindre dans cet enfer. En temps normal, ça m'aurait juste fais ch... quand faut y aller... Mais là, circonstance exceptionnelle, j'avais les cuisses en feu du à une surexposition au soleil (Oui les filles sont parties, je me balade en slip sur le pont, désolé Laurence). Je ne vous décris ni l'aspect des cuisses ni le moment d'enfiler la combi, l'horreur. La tempête a duré quelques heures et puis est repartie comme elle était venue et on a fini la nuit au moteur.
CM : Bilan du grain : Antenne VHF arrachée, tombée sur le pont, c'est plus très utile.
Sinon nous avons vu sans doute Papa, Maman, 2 orques et là finalement je n'étais pas trop mécontent qu'ils restent à bonne distance, des monstres. Les tortues, ont ne compte plus, les encornets non plus, une chasse avec des dizaines d'oiseaux qui plongent comme des fous (d'ailleurs s'en est), des thons qui sautent de partout, une folie. Ce qui n'est pas la folie, c'est notre pêche à nous, deux leurres arrachés en deux jours, cela va devenir embêtant, nous arrivons au bout de notre frais. Sinon c'est vrai que question sommeil Tristan (et les autres) dorment pas mal, je me suis inquiété un peu, mais je ne crois pas qu'à Panama il y ait la maladie du sommeil. C'est sans doute le nouveau rythme, et oui, revenir sur le pont toutes les 6 heures, je suis méchant ... C'est peut être aussi à cause du bateau, on est grosso modo et comme d'habitude au 240, à 7, 8, 9 noeuds selon la force du vent, mais pas au portant. Le bateau tape pas mal, ça vole de partout à l'intérieur, il faut se tenir, les vagues passent au dessus de la casquette, ajouté à la pluie, il n'y a plus grand chose de sec. Un drôle de pot au noir finalement. Les cuisses de Tristan, je confirme, rouge vif et du coup moi aussi j'en profite pour souhaiter à bonne anniversaire à Mathilde ... qui je l'espère bien, regrette de ne pas être venue, na. Un petit bonjour à Marie Laure et Philippe. Philippe qui j'en suis sur est plongé dans les Grib, laisse tomber, on devrait avoir 7,5 à 10 noeuds, c'est plutôt une bonne moyenne à 20 noeuds et sous le grain, 40 noeuds ? (pas d'anémomètre, de nuit sous la pluie), plein nord ! On devrait donc en restant un peu sud de la route passer Nord des Galapagos, nous avons déjà dépassé l'ile Coco, le vent devrait adonner un peu et il me semble que l'alizé nous attend juste sous l'équateur. Nous pourrions passer entre deux îlots, les plus nord des Galapagos. L'îlot Wolf et au Nord l'îlot Darwin, faut juste que je fasse un peu attention si nous passons de nuit. Sur la carte toute neuve que je viens d'acheter il y a marqué : "I. Darwin is reported to lie 2 miles north of its charted position". Votre mission si vous l'acceptez : aller vérifier ...
Bon Dimanche
CM
Tristan - (suite et fin) Pour la petite histoire, nous sommes passés, depuis Panama, à un système de quart de 3 heures jour et nuit, pour Alain, Laurence et moi, Christophe étant hors quart. Du coup, un, nous sommes tentés de nous reposer quand on n'est pas de service, d'autant plus que la météo est fatigante, et deux, pour ma part, je profite du temps libre pour ne pas exposer mes si précieuses jambes en restant dans ma cabine en lisant et en écrivant. Conclusion quand la météo sera clémente (oui je suis exigent) et mes jambes dans un meilleur état, j'en profiterai pour traîner plus sur le pont et guetter cette baleine que j'aimerai vraiment voir avant notre arrivée.
Pos : 2º55.20'N - 87º18.13'W
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